Les critères de séléctions
Avoir un filtre à tambour adapté aux besoins de votre installation, vous garantira une satisfaction totale. Il est donc indispensable de réaliser une étude en amont des caractéristiques de votre installation et des informations à prendre en compte afin de déterminer les critères de sélection des filtres à tambour. Cependant, nous vous recommandons de vous rapprocher d’un spécialiste afin qu’il puisse vous conseillez.
La résistance de la maille filtrante
La résistance de la maille filtrante est un critère de sélection cruciale pour une installation telle que le filtre à tambour. En effet, celle-ci est facilement remplaçable dans un filtre dépourvu de cellules et de panneau filtrant. Cependant, tous les filtres à tambour ne sont pas de ce type. De plus, une maille filtrante de piètre qualité ferait perdre son caractère autonome au filtre à tambour, car elle nécessitera beaucoup de maintenance. Cette fréquence de maintenance sera d’autant plus fragile, qu’elle est soumise à l’oxydation tout au long de son utilisation.
Par conséquent, nous vous conseillons fortement de vous tourner vers un maillage en acier inoxydable, avec des plaques de filtration indépendantes et facilement interchangeables. Ainsi, vous réduirez le coût de maintenance que vous pourriez avoir avec des mailles tissées.
La structure du panneau filtrant
On retrouve des panneaux filtrants dans les filtres à tambour. Il apporte un soutien structural aux mailles des filtres à tambour tissés. Cependant, ce n’est pas vrai pour tous les modèles. En effet, certains modèles sont soudés et n’en n’ont pas l’utilité.
Ces panneaux filtrants sont tisés, souvent à partir de polyéthylène, ce qui les rends peu couteux à l’achat. Cependant, les frais de maintenance, eux, seront bien plus élevés que dans une version de tambour en inox.
La maintenance
a. Roulements
Le roulement est la partie fixée au centre du tambour, lui assurant une bonne stabilité. Elle nécessite un entretien assez régulier. Afin d’éviter une surchauffe, il est important de lubrifier régulièrement cette pièce à l’aide d’huile.
Si cette opération n’est pas réalisée non seulement le filtre va perdre en efficacité et développé des anomalies, mais il risque de causer une destruction totale de l’appareil. Ce scénario entrainera un impact économique bien plus grand.
Chez 1h2o3 nous avons opté pour un système de roulement plus solide et nécessitant donc moins d’entretien.
b. Le système d’entrainement
Le système d’entrainement permet le fonctionnement du filtre à tambour. En effet, il est le mécanisme permettant au tambour de réaliser sa rotation. On peut le trouver sous forme d’engrenage directement en contact avec le tambour.
On peut également trouver des systèmes de courroies ou de chaines qui sont moins durables et demande une maintenance plus grande. Nous vous recommandons donc l’utilisation du deuxième type de système d’entrainement, si vous souhaitez la plus grande autonomie pour votre filtre à tambour.
c. Le nettoyage de la maille
Le nettoyage de la maille se doit d’être automatique. Cependant, il arrive qu’après une longue durée d’utilisation cette maille s’encrasse et qu’elle nécessite un nettoyage supplémentaire. Dans ce cas, il devient nécessaire d’ajouter un entretien manuel.
De plus, pour éviter la formation de calcaire, il est nécessaire d’ajouter un nettoyage manuel. Cependant, il existe des programmes de rétro-lavage intensifs qui permettent d’éviter une telle formation.
d. L’accessibilité de la rampe de rétrolavage
L’entretien de la rampe de rétrolavage est bien souvent simple, mais indispensable. En effet, cette rampe se trouve bien souvent au-dessus du filtre, afin que le rinçage dépose directement les déchets dans la gouttière d’évacuation.
Il est tout de même nécessaire de réaliser un contrôle de pression des buses de rinçages. Ce contrôle se fait de façon manuelle. Il suffit de passer sa main sous les buses, pour vérifier si elles possèdent toutes la même pression. Si certaines d’entre elles possèdent une pression plus faible, cela veut probablement dire que quelque chose obstrue le passage de l’eau. Ce déchet peut provenir des eaux filtrer. Il suffit donc de deviser le cache de la buse et nettoyer l’intérieur, à l’aide d’un outil assez fin pour y pénétrer.
Les modes de rétrolavage
Il existe plusieurs modes de rétrolavage, pour les filtres à tambour dont l’intensité et la fréquence peuvent varier. Cette caractéristique est l’un des critère de sélection importante pour choisir un filtre à tambour.
Le lavage programmé, comme son nom l’indique va être programmé en amont. Il va intervenir de manière régulière, pour débarrasser le filtre de son « gâteau ». Ce mode de rétrolavage donne une grande autonomie à votre filtre, s’il est correctement programmé pour vos besoins. De plus, il sera très économique en eau et permettra de réduire l’usure provoquée par des rinçages plus agressifs et moins régulier.
Il existe un lavage capable de s’adapter plus aux circonstances. Il va permettre de répondre au pic d’utilisation du tambour. Plus celui-ci va être sollicité, plus il sera saturé rapidement. Il arrive donc que le lavage programmé soit dépassé. Par conséquent l’eau risque de déborder. C’est ici qu’interviennent les capteurs de pression. En sentant l’eau montée, elles vont envoyer un signal aux buses de rinçage qui vont nettoyer le filtre à tambour et donc faire baisser le niveau de l’eau.
Certains appareils, comme ceux de 1H2O3 allient ces deux modes de rétrolavage. Afin de vous assurer une efficacité optimale.
On retrouve également certains filtres à tambour équipés d’un système de lavage intensif. Ce système est très pratique la prévention de la formation du calcaire. On le trouve également dans notre gamme de filtre à tambour.
L’efficacité énergétique
L’efficacité énergétique est une priorité car elle peut concerner les économies en eaux ou bien les économies électriques. L’innovation dans ce secteur, ne cesse de croitre. Il existe de nombreux mécanismes pour pousser à son maximum cette efficacité énergétique.
Cette efficacité énergétique a l’avantage certain, de vous faire faire des économies directes, avec des factures moins importantes. Mais grâce aux économies d’eau, vous aurez des boues plus concentrées et qui prendront moins d’espace.
Ces économies peuvent être de plusieurs origines, car de nombreuses caractéristiques du filtre (panneau filtrant, système gravitaire ou par pompage, etc.) et le paramétrage (durée du rétrolavage, fréquence du rétrolavage) qu’on lui attribue permettent de réduire nos consommations.
Ainsi, en réalisant un choix de filtre à tambour adapté à vos besoins, vous serez capable d’atteindre cette efficacité énergétique.
By-pass d’urgence
Le by-pass d’urgence est un mécanisme de prévention, intégré sur les filtres à tambour par certains producteurs. Cette innovation permet d’éviter un déversement du contenu du filtre à tambour.
En effet, lorsque le filtre à tambour est complètement saturé le niveau de l’eau va monter dans le filtre à tambour jusqu’à atteindre les capteurs de pressions (certains tambours en sont dépourvus). En étant sollicité, ces capteurs vont envoyer un signal activateur aux buses de lavages, afin d’éliminer les déchets qui vont se retrouver dans la gouttière d’évacuation. Cependant, si le capteur de pression est victime d’un dysfonctionnement, les buses ne s’activeront pas. Le niveau d’eau va donc continuer son ascension, jusqu’à déborder. Si cela arrive on risque, le déversement des polluants contenus dans l’eau, directement dans les sols et les points d’eau proche. Le by-pass d’urgence est là pour éviter cela.
En résumé, le by-pass d’urgence est une cuve servant à retenir les eaux qui devrait déborder et va donc ralentir la progression de l’eau, tout en évitant un déversement d’une substance potentiellement dangereuse.
Les capots de protection (goutte, brume, corrosion)
Le choix de la matière du capot est également important dans la critère de sélection d’un filtre à tambour. En effet, en fonction du milieu dans lequel on va le retrouver, il sera soumis à différents aléas. De la simple pluie, aux vents salés votre filtre à tambour pourra être soumis à différentes menaces.
Le plastique de type PEHD, bien que léger, son principal inconvénient sera sa faible résistance au temps, s’il est exposé de manière trop répétitive aux caprices de la météo (brume, goutte, etc.), il va subir une déformation. Cependant, il résistera bien à la corrosion.
L’acier inox, bien que plus lourd, vous assurera une grande longévité. En particulier, face aux intempéries. Il présente donc l’avantage le plus grand. Cependant, il va être plus sensible à la corrosion que le plastique.
Résistance aux UV pour les installations extérieures
Si votre filtre est installé en extérieur, il sera surement exposé aux rayonnements UV. Certains matériaux résistent plutôt mal, à ces rayonnements. Cette faiblesse se traduit par un changement de couleur, est va surtout visé les couches les plus fines. Il est surtout important de ne pas laisser les écrans directement exposés aux UV. Cela risque de les endommager. Il existe des déflecteurs empêchant les UV directs de pénétrer dans la membrane de l’écran.
Cette faiblesse aux UV peut être palier par l’ajout imperméable et traité contre les UV (une bâche ou une enveloppe en plastique). Bien que simple, cette solution reste peu pratique.